D'après les renseignements du ministère russe de la Défense, plus de 20 avions israéliens ont participé au raid contre la Syrie en tirant près de 60 missiles, dont près de la moitié a été abattue par la défense antiaérienne syrienne, écrit le site NTV. Israël affirme que seulement 4 chasseurs ont participé à l'attaque, que 20 missiles ont été tirés et que tous ont atteint leur cible. Tsahal aurait agi ainsi, selon Israël, pour riposter au bombardement du plateau du Golan depuis le territoire syrien.
Israël aurait informé le QG russe du raid à venir. Il est évident que la Russie ne souhaite pas l'escalade du conflit syrien. La situation dans la région s'est significativement aggravée après la décision des États-Unis de se retirer de l'accord nucléaire avec l'Iran, à laquelle a contribué en partie le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a présenté la veille des documents qui confirmeraient les plans de Téhéran de développer des armes balistiques nucléaires. Ces documents étaient anciens et pas du tout convaincants, mais ils ont suffi au Président américain parce que la position d'Israël coïncidait avec son point de vue concernant l'Iran. Ni Macron ni Merkel n'ont réussi à faire changer d'avis Trump malgré leurs efforts.
A ce rythme-là, la situation pourrait dégénérer en grande guerre. Si les deux plus puissantes armées de la région s'affrontaient, le résultat pourrait être déplorable. Une nouvelle fois seront touchés les Syriens qui vivent entre deux feux et tous les pays de la région seraient affectés, y compris le Liban. Des dizaines de milliers de personnes seront tuées, mais peut-être que cela s'inscrit dans les plans de Washington qui cherche aujourd'hui un prétexte pour régler définitivement le problème nucléaire iranien.
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