«Ne soyons pas faible, ne subissons pas», a indiqué le Président français, qui a plaidé pour une "souveraineté européenne […] qui doit nous conduire à faire de l'Europe une puissance géopolitique, commerciale, climatique, économique, alimentaire, diplomatique propre».
Les utilisateurs des réseaux sociaux n'ont pas pu laisser passer cette déclaration sans faire de commentaires. La plupart d'entre eux se sont avérés plutôt sarcastiques à l'égard de ses propos.
«Le premier principe est la souveraineté nationale. Vous la trahissez en permanence. Le peuple s'en souviendra», ont-ils fait remarquer.
Le premier principe est la souveraineté nationale.
— Incognito (@Incogni80605049) 10 мая 2018 г.
Vous la trahissez en permanence.
Le peuple s’en souviendra.
D'après certains internautes, le concept de «souveraineté européenne», «obsessionnel chez Macron», est en fait «d'une dangerosité»
#PrixCharlemagne Ce concept de « souveraineté européenne », obsessionnel chez Macron, est d’une extraordinaire perversité et dangerosité.
— Florian Philippot (@f_philippot) 10 мая 2018 г.
Son sens, c’est la destruction de la souveraineté nationale, donc de la démocratie.
D'autres ont souligné qu'il n'a pas tenu les promesses qu'il avait faites lors de sa campagne présidentielle en 2017, à savoir de faire une Europe «plus efficace, plus démocratique, plus politique» appelée à devenir «l'instrument de notre puissance et de notre souveraineté».
Les trois ratés de @EmmanuelMacron sur l’#Europe: il avait soulevé d’immenses espoirs, en 2017, en faisant campagne pour une Europe « plus efficace, plus démocratique, plus politique », appelée à devenir « l’instrument de notre puissance et de notre souveraineté »@LePoint 10 mai pic.twitter.com/7puNxQycAR
— Danièle Deschamps (@DD75007) 9 мая 2018 г.
Il y a eu des internautes qui se sont montrés fiers d'un tel discours.
«Ne soyons pas faibles et ne subissons pas. Faisons le choix d’une souveraineté européenne» fière 🇪🇺 @EmmanuelMacron @LaREMParis15 @enmarchefr #PrixCharlemagne @DelorsInstitute pic.twitter.com/dwjyohvpVx
— Natacha Haas🇪🇺 (@NatachaHaas) 10 мая 2018 г.
En recevant le #PrixCharlemagne, @EmmanuelMacron a appelé les Etats 🇪🇺à construire une vraie souveraineté 🇪🇺avec
— Alexandre Holroyd (@alexIholroyd) 10 мая 2018 г.
▶️ Une zone euro renforcée
▶️ Une politique commerciale qui protège
▶️ Une union numérique
▶️ Une ambition climatique
▶️ Une convergence fiscale, sociale pic.twitter.com/UFBUGT0Hi4
Le 10 mai la chancelière allemande a remis personnellement à Emmanuel Macron le prix Charlemagne et a prononcé un discours où elle a estimé que l'Europe ne pouvait plus compter sur les États-Unis pour la «protéger» en toute circonstance.
Les propos d'Angela Merkel font écho à la récente déclaration du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui a indiqué que les États-Unis, comme acteur international, ont perdu leur vigueur, et à cause de cela, leur influence à long terme».
Donald Trump a annoncé mardi qu'il retirait son pays de l'accord signé à Vienne en juillet 2015, provoquant une vive réaction parmi ses alliés européens.
Washington a promis de rétablir l'intégralité des sanctions levées, mais a aussi annoncé la mise en place de sanctions encore plus sévères.