Dans l'Atlantique, la saison des ouragans de 2017 a été prolongée et violente: trois ouragans — Harvey, Irma et Maria — ont subi une intensification rapide, la vitesse du vent ayant augmenté jusqu'à 50 km/h en l'espace de 24 heures, relate la chaîne WCTV.
Ainsi, une équipe de chercheurs du Pacific Northwest National Laboratory, au sein du département de l'Énergie des États-Unis, ont réussi à expliquer cette anomalie.
Les chercheurs ont noté que la tendance actuelle à long terme, qui existe depuis le milieu des années 1990, était probablement à l'origine de ce phénomène. Il s'agit notamment de l'oscillation multi-décennale de l'Atlantique (AMO). Cette oscillation varie sur une échelle de 50 à 70 ans avec des anomalies positives pendant environs 40 ans suivies d'anomalies négatives pendant environ 20 ans.
En outre, les scientifiques soulignent que les facteurs anthropogènes et celui du réchauffement climatique ne «peuvent pas être exclus».
En attendant, tout ce que nous pouvons faire, c'est être prêt pour la prochaine tempête, concluent-ils.