Une nouvelle recherche des scientifiques de l'Université de Sydney montre que le tourisme mondial a représenté huit pour cent des émissions du gaz à effet de serre en 2013. De plus, l'empreinte carbone de ce secteur ne cesse d'augmenter, passant de 3,9 à 4,5 gigatonnes de dioxyde de carbone entre 2009 et 2013. Les résultats de cette étude lors de laquelle les chercheurs ont évalué les habitudes de consommation des touristes couvrant 160 pays du monde ont été publiés le lundi 7 mai 2018 dans le journal Nature Climate Change.
«Notre analyse constitue la première tentative d'évaluer à l'échelle mondiale le coût réel du tourisme qui inclut des biens de consommation tels que la nourriture et les souvenir. Il s'agit d'une évaluation du cycle de vie de l'empreinte carbone du tourisme mondial afin de garantir que nous ne laissions aucune influence passer inaperçue», a déclaré Arunima Malik, qui a contribué à cette étude.
Les chercheurs, qui évaluent que vers 2025 les émissions du secteur touristique atteindront 6,5 gigatonnes par an, recommandent d'éviter autant que possible de prendre l'avion en accordant la préférence aux moyens de transport terrestres et maritimes.
Afin de compenser l'effet négatif des vols et d'autres transports, une taxe carbone a déjà été introduite dans de nombreux pays, dont les membres de l'UE.