En mer Méditerranée, où la Russie a déjà sensiblement renforcé sa présence depuis le début de son opération militaire en Syrie en 2015, ce navire serait utile pour garantir la sécurité de ce pays, principal allié de Moscou dans la région, souligne le portail. De plus, le positionnement d'un porte-avions russe dans les eaux de la Méditerranée deviendrait le symbole du soutien accordé par Moscou aux pays du golfe Persique, notamment l'Iran, avec lesquels il développe aussi des relations politiques et militaires.
Par ailleurs, le bâtiment du projet Chtorm serait capable d'effectuer des missions dans des régions froides du globe, notamment dans l'Arctique. Comme les porte-avions américains ne sont pas conçus pour des opérations dans de telles conditions climatiques, la marine russe prendrait un avantage décisif dans cette région, exceptionnellement riche en ressources naturelles, indique le portail.
Le développement du projet Chtorm pourrait susciter l'intérêt d'acheteurs potentiels de porte-avions, y compris de la Chine et de l'Inde. Compte tenu de tous ces facteurs, la construction de ce bâtiment semble opportune, conclut Military Watch.
Le projet Chtorm a été présenté au grand public pour la première fois lors du forum Armée-2015. En 2017, le vice-ministre russe de la Défense, Youri Borissov, a annoncé la construction du nouveau porte-avions commencerait en 2025.