Lors d'un point presse, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a assuré ne pas être au courant des déclarations du dirigeant français, tout en critiquant l'emploi du mot «hégémonie » par le chef de l'Élysée.
«Quel pays exerce une hégémonie dans le monde aujourd'hui? Qui exerce depuis longtemps une hégémonie militaire ou économique dans la région?», a demandé Mme Hua.
Il a cependant souligné qu'il ne s'agissait pas d'agir contre la Chine, mais de «préserver un développement qui repose sur des règles» et d'éviter une «hégémonie».
La Chine et plusieurs pays de la région, notamment le Japon, le Vietnam et les Philippines, contestent les frontières maritimes et les zones de responsabilité en mers de Chine méridionale et orientale. Pékin, qui revendique la quasi-totalité de la mer de Chine du sud, où transitent chaque année 5.000 milliards de dollars de biens, accuse les Philippines et le Vietnam d'utiliser le soutien des États-Unis afin d'attiser les tensions régionales.