L’ambassade russe à Londres publie un mème sur les Skripal pour se moquer de Theresa May

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Deux mois après l’empoisonnement de l’ex-espion russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia à Salisbury, l’ambassade de Russie au Royaume-Uni a publié un mème d’après le film 3 Billboards, les panneaux de la vengeance. Les diplomates russes de Londres posent des questions à la Première ministre britannique sur cette affaire.

L'ambassade russe à Londres a publié un mème sur la position de Theresa May concernant l'empoisonnement de l'ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia.

«Deux mois après l'empoisonnement à Salisbury. Toujours aucun suspect? Comment est-ce possible, Madame la Première Ministre May?», peut-on lire sur une photo du compte Facebook de la mission diplomatique russe.

C'est une image tirée du film 3 Billboards, les panneaux de la vengeance (Three Billboards Outside Ebbing, Missouri), dont l'héroïne, habitante d'une petite ville américaine, loue des panneaux publicitaires pour proférer des accusations contre le sheriff local sur les lenteurs de l'enquête du meurtre de sa fille.

In this file photo taken on March 8, 2018 members of the emergency services in green biohazard encapsulated suits re-affix the tent over the bench where Russian spy Sergei Skripal and his daughter Yulia were found in critical condition on March 4 at The Maltings shopping centre in Salisbury, southern England - Sputnik Afrique
De nouveaux détails sur l’état de santé de Sergueï Skripal
Les diplomates ont changé les inscriptions sur les panneaux pour les faire correspondre à l'affaire Skripal.

Le 4 mars dernier, l'ex-agent russe Sergueï Skripal et sa fille ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.

La Russie a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down ont reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans cette tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a demandé à Londres à plusieurs reprises de lui permettre de participer à cette enquête.

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