Des Casques bleus ne préviennent pas du massacre de militaires syriens. Vienne enquête

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Le parquet de Vienne a ouvert une enquête sur un massacre de militaires syriens dans le Golan en 2012 dont les préparatifs n’avaient pas été rapportés aux autorités syriennes par les Casques bleus autrichiens.

Le parquet de Vienne s'est intéressé à un incident survenu en 2012 impliquant des Casques bleus autrichiens de l'Onu.

L'hebdomadaire autrichien Falter a annoncé qu'en septembre 2012, les Casques bleus autrichiens avaient observé des membres de l'opposition syrienne mettre en place une embuscade dans le Golan mais n'en avaient pas averti les militaires de l'armée gouvernementale et avaient observé le massacre.

Le média a publié une vidéo des faits.

Le parquet examine actuellement les termes juridiques permettant de qualifier le comportement de ces Casques bleus. Selon Der Standard, tout porte vers une mise en examen pour meurtre par omission. Cependant, aucune enquête n'a été ouverte contre des citoyens autrichiens précis.

An Israeli soldier speaks on his mobile phone at a military outpost at Mount Hermon in the Israeli-controlled Golan Heights overlooking the Israel-Syria border on Wednesday, Feb. 4, 2015. - Sputnik Afrique
Les hauteurs du Golan pourraient compromettre le règlement pacifique de la crise syrienne
Mario Kunasek, le ministre autrichien de la Défense, a ordonné vendredi de créer une commission d'enquête sur l'incident.

Les Casques bleus de l'Onu ont été déployés dans le Golan en 1974, suite à la signature d'un accord sur le désengagement des forces syriennes et israéliennes à l'issue de la guerre d'octobre 1973.

En 2013, l'Autriche a décidé d'évacuer ses casques bleus du plateau du Golan en raison des combats éclatés entre l'armée gouvernementale et l'opposition syrienne.

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