Les gens aisés sont les plus susceptibles de souffrir de l’alcoolisme

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Le niveau des revenus détermine la consommation d’alcool, affirment des spécialistes britanniques. Selon eux, cela s’explique par le stress dont souffrent les représentants des professions bien payées mais aussi par leur capacité de se le permettre.

Les spécialistes bien payés, dont les médecins, les juristes et les professeurs, sont plus exposés au risque d'alcoolisme que ceux qui gagnent moins, informe The Guardian en se référant au Health and Social Care Information, du centre britannique des statistiques nationales.

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Selon les experts, le nombre de ceux qui consomment de l'alcool augmente avec l'amélioration du statut socio-économique. Un peu plus de la moitié (51%) des cadres inférieurs interrogés ont reconnu avoir consommé de l'alcool au cours de la semaine qui avait précédé le sondage, tandis que parmi les cadres supérieurs ce chiffre atteint 70%.

Une corrélation entre la consommation de boissons alcoolisées et le revenu annuel a été également établie. Seulement 46,5% de ceux qui gagnent moins de 11.000 euros par an consomment régulièrement de l'alcool, tandis que 60% de ceux dont le salaire annuel est de 22.000 à 34.000 euros par an ont reconnu avoir cette mauvaise habitude.

Les experts indiquent que les personnes âgées de plus de 45 ans sont plus exposées aux risques d'alcoolisme, puisqu'ils boivent de quatre à six fois par semaine afin de réduire le niveau de stress.

Le Centre britannique des statistiques nationales souligne également que le prix est un facteur important qui influence la consommation d'alcool. C'est la raison pour laquelle l'introduction d'un prix minimal pourrait aider les gens à y renoncer.

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