Une équipe de chercheurs de l'Université Brown s'est penchée sur la question de savoir combien d'eau un astéroïde pourrait apporter à notre planète en cas de collision éventuelle pour vérifier une nouvelle hypothèse de l'apparition de l'eau sur Terre, rapporte la revue Science Advances.
Les experts ont utilisé du minéral antigorite comme astéroïde de substitution et de la pierre ponce pour imiter la surface de la Terre. Ils ont laissé les roches entrer en collision à la vitesse de 18.000 km/h, soit la vitesse à laquelle les astéroïdes se heurtent dans la ceinture principale de notre système solaire.
Lorsqu'ils ont analysé les cratères laissés par les collisions, les chercheurs ont constaté que «l'astéroïde» avait laissé au moins 30% de son eau à la surface de la «Terre». En d'autres termes, ils affirment avoir forgé une nouvelle théorie selon laquelle les astéroïdes transportent de l'eau intergalactique.