Le 20 mars, la Tunisie a fêté le 62e anniversaire de sa libération nationale du colonialisme français. Beaucoup de choses ont été réalisées dans le pays en matière de développement économique et social, ainsi que dans l'éducation, la santé et les libertés individuelles. Cependant, des problèmes politiques persistent, voire des régressions sont survenues après la révolution de 2011 qui a mis fin au pouvoir du Président Zine el-Abidine Ben Ali, et la complication de la situation au Moyen-Orient et au Maghreb. Abdelaziz Messaoudi, membre dirigeant du parti politique tunisien Voie démocratique et sociale, est revenu dans un entretien avec Sputnik, à l'occasion du forum économique de Yalta, sur le bilan des acquis de ces années d'indépendance et les défis qui restent à relever pour son pays.
La Tunisie et plusieurs pays du Maghreb venus assister au #ForuméconomicdeYalta #yief Abdelaziz Messaoudi, homme politique tunisien pic.twitter.com/OG3XaTZXWe
— Catherine (@katesputnik) 20 апреля 2018 г.
Concernant les relations franco-tunisiennes, l'interlocuteur de l'agence a affirmé «qu'avec la France nous avons des rapports privilégiés. Ce sont des rapports dictés par l'Histoire commune des deux pays, par les relations économiques effectives. Car la France est le premier importateur des produits tunisiens, et elle est aussi la source principale de nos importations avec l'Allemagne et d'autres pays de la Communauté européenne». Selon lui, la France a contribué beaucoup à aider la Tunisie sur le plan économique en lui octroyant des prêts financiers. Cependant, «on comptait sur une aide beaucoup plus importante de la France et de nos partenaires européens», en procédant à l'annulation d'une partie de la dette ou de son réinvestissement dans l'économie du pays, a ajouté le responsable politique.