Les médias en Occident, y compris en Italie, considèrent comme vérité tout ce que racontent les Casques blancs, et tout témoignage qui diverge de leur position est automatiquement qualifié de propagande russe, a déclaré à Sputnik Roberto Vivaldelli, auteur du livre intitulé «Fausses nouvelles. Manipulation et propagande médiatique, de la guerre en Syrie au Russiagate».
«Qui plus est, ils font semblant de ne pas savoir qui sont en réalité les Casques blancs […]. Cette organisation n'agit que dans les zones contrôlées par l'opposition qui est liée à des islamistes radicaux. Et elle a été fondée par un certain James Le Mesurier, ex-agent des services secrets britanniques», a poursuivi l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter que les fausses nouvelles rapportées par les Casques blancs avaient suffi pour tirer des missiles contre la Syrie en violation du droit international.
«Le fait même que cette organisation ait été créée par un ancien des services secrets aurait dû remettre en doute son impartialité», a conclu M.Vivaldelli.
Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont porté des frappes contre la Syrie. Sur 103 missiles tirés, 71 ont été interceptés par la DCA syrienne, selon la Défense russe.
Le bombardement a été mené au prétexte d'une opération visant à éliminer de prétendues armes chimiques de cet État, suite à l'attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux.
La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la présumée attaque chimique à Douma, publiées par les Casques blancs sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces informations mensongères est de protéger les terroristes.