Les chercheurs ont analysé les données de plus de 22.000 volontaires qui ont survécu à un infarctus du myocarde dans la période comprise entre 2005 et 2013. Les médecins ont évalué le niveau de l'activité physiologique des patients deux fois, six ou neuf semaines après l'infarctus, et ensuite 12 mois après la crise cardiaque.
Ils ont demandé aux participants à l'étude avec quelle fréquence ils avaient fait des exercices physiques pendant au moins 30 minutes durant les sept derniers jours. Cela a permis aux médecins d'établir comment la pression sur les muscles a changé après l'infarctus. Ensuite, les volontaires ont été divisés en trois groupes, selon l'intensivité des exercices qu'ils font.
L'étude a montré que les risques mortels courus par les personnes qui faisaient des exercices physiques régulièrement étaient inférieurs de 59% par rapport aux risques courus par celles qui n'avaient pas d'activité physique; par celles qui faisaient du sport avec une intensité «augmentée» de 51%; et par celles qui en faisaient avec une intensité «faible» de seulement de 37%.
Ainsi, selon le médecin Örjan Ekblom, les exercices physiques deux fois par semaine sont à inscrire sur la liste des recommandations à donner aux patients qui ont survécu à une crise cardiaque avec l'arrêt de la consommation de tabac, le régime et la réduction de l'exposition aux facteurs de stress.