Les militaires russes présenteront bientôt des preuves du fait que la défense antimissile syrienne a intercepté une partie des missiles tirés par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni car la Russie recevait les données en temps réel, a déclaré vendredi Sergueï Lavrov dans une interview à Sputnik.
Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont porté des frappes contre la Syrie. Sur 103 missiles tirés, 71 ont été interceptés par la DCA syrienne, selon le ministre russe de la Défense. Le bombardement a été mené au prétexte d'une opération visant à éliminer de prétendues armes chimiques syrienne, suite à l'attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux.