«La seule raison pour laquelle le président Obama veut attaquer la Syrie est de sauver la face par rapport à son idiote ligne rouge. N'attaquez pas la Syrie, occupez-vous plutôt des États-Unis». Ce tweet du 5 septembre 2013 de Donald Trump a refait surface lorsque celui-ci a ordonné le vendredi 13 avril des frappes contre des infrastructures en Syrie.
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«Il fait ce qu'il promet». Oleg Kobtzeff justifie cette intervention américaine en Syrie, expliquant que le président américain avait prévenu: «s'il s'avérait qu'il y a des armes chimiques, une fois qu'on a tiré une ligne rouge, et qu'on dit si vous dépassez cette ligne rouge, il y aura des conséquences, sinon on est en état de faiblesse».
Et le géopoliticien de rappeler la cohérence de cette ligne rouge: «il est logique pour le leader de la première puissance du monde de fixer des limites». Des limites qu'il se fixe à lui-même, en annonçant sa volonté de retirer prochainement les troupes américaines de Syrie, selon Oleg Kobtzeff, qui estime que le Président américain a retenu les leçons et les déroutes des prédécesseurs: «Trump a raison de ne pas se lancer dans des aventures, on voit ce qui se passe en Afghanistan».