Le gouvernement hongrois a une fois de plus mis en garde contre la menace que George Soros représentait pour le pays, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Zoltan Kovacs, déclarant mardi que M.Soros n'avait pas accepté le résultat des élections et continuerait de se mêler des affaires du pays dans le but de l'adapter à son programme pro-immigration.
«Les événements de ces derniers jours ont clairement montré que George Soros n'était pas prêt à accepter le résultat des élections législatives hongroises», a affirmé Zoltan Kovacs le 17 avril à Budapest.
M.Kovacs a souligné qu'en plus d'encourager les manifestations antigouvernementales dans toute la Hongrie, M.Soros tentait de remettre en question la légitimité des élections.
«Il est absolument évident que nous pouvons compter sur des représentants et des organisations de l'empire Soros: ils essaieront de briser la Hongrie et tenteront de faire abandonner le point de vue anti-immigration du pays ainsi que forcer un mécanisme de répartition permanent qui pousserait des dizaines de milliers d'immigrants dans les États membres [de l'UE, ndlr]. Cette solution a été préparée par les institutions de l'UE en juin dernier via les réformes dites de Dublin IV», a-t-il poursuivi.
«L'élection a clairement défini le chemin que doit suivre la Hongrie dans la lutte contre la migration», a souligné M.Kovacs.
Budapest avait accusé M.Soros d'avoir embauché quelque 2.000 personnes pour influer sur les élections législatives. Le parti au pouvoir Fidesz et son partenaire de coalition tentent d'interdire ses groupes, tels que l'Open Society Foundation.
La Hongrie fait partie de ces États membres de l'UE opposés à l'accueil massif de migrants notamment prôné par la chancelière allemande Merkel.
En 2015, la Hongrie a choisi de construire des barrières le long de sa frontière avec la Serbie et la Croatie afin d'empêcher les migrants en route vers les pays d'Europe occidentale d'entrer dans le pays.