Les inspecteurs de l'OIAC entrent dans Douma

© AFP 2024 Sameer Al-DoumyA photo taken from the rebel-held town of Douma shows flames rising in the distance which are believed to be coming from Damascus International Airport following an explosion early in the morning of April 27, 2017
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Les inspecteurs de l'OIAC sont entrés mardi dans Douma dans le cadre de l'enquête sur l'attaque chimique présumée survenue dans cette ville début avril, a signalé l'agence syrienne Sana. La diplomatie russe a ensuite confirmé ces informations.

Les spécialistes de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) sont entrés dans la ville syrienne de Douma, dans la banlieue de la capitale, a annoncé mardi l'agence Sana se référant à son correspondant sur place. Par la suite, le ministère russe des Affaires étrangères a confirmé que les inspecteurs de l'OIAC se trouvaient déjà dans la ville.

Une mission de l'OIAC est arrivée le 14 avril à Damas pour enquêter sur l'attaque prétendue chimique à Douma, c'est-à-dire après le bombardement par les pays occidentaux.

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Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont porté des frappes contre la Syrie. Sur 103 missiles tirés, 71 ont été interceptés par la DCA syrienne, informe le ministre russe de la Défense. Le bombardement a été mené au prétexte d'une opération visant à éliminer de prétendues armes chimiques de cet État, suite à l'attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux.

La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma, publiées par les Casques blancs sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces informations mensongères est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.

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