Les frappes des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni sur la Syrie étant incapables de se répercuter sur l'unité de la nation, pourr aient au contraire renforcer la position du Président Bachar el-Assad, a déclaré à Sputnik le président de la commission des relations internationales du parlement irakien, Abdel Bari Zebari.
«Comme il s'agissait d'une frappe très limitée, je ne pense pas qu'elle se répercutera sur l'l'unité de la Syrie. J'estime que cela pourrait renforcer le rôle du Président syrien Bachar el-Assad», a indiqué le parlementaire.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont attaqué dans la nuit du 13 au 14 avril des sites d'infrastructures militaires de la Syrie. Cette coalition tripartite a tiré 103 missiles, dont 71 ont été abattus à l'approche de leurs objectifs. L'année dernière, l'aérodrome militaire syrien de Shayrat avait déjà été attaqué par 59 missiles.
Moscou a violemment fustigé les frappes, affirmant que par leurs actions, les États-Unis laissaient faire les terroristes en Syrie.