Au lendemain des frappes de missiles sur la Syrie, menées par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, l’ambassadrice américaine à l’Onu, Nikki Haley, a déclaré que Washington était prêt à mener de nouvelles attaques sur ce pays proche-oriental.
«Nous sommes prêts à maintenir la pression. […] J’ai parlé ce matin avec le Président [Donald Trump, ndlr] et il a dit que si le régime syrien décide d’avoir de nouveau recours aux gaz toxiques, les armes américaines parleront», a-t-elle indiqué intervenant lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies.
Et d’ajouter que lorsque le Président américain «trace une ligne rouge, il fait ensuite ce que suppose le dépassement de cette ligne rouge».
Comme l’a en outre déclaré le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, Paris, Londres, Berlin et Washington s'accorderont sur leurs démarches ultérieures concernant la Syrie lors des négociations prévues le 15 avril dans la capitale britannique.
Moscou a violemment fustigé les frappes, affirmant que par leurs actions, les États-Unis laissaient faire les terroristes en Syrie. La Russie a également annoncé samedi convoquer une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu.