Pour frapper la Syrie, les États-Unis ont mobilisé cette nuit quatre bombardiers à long rayon d'action B-1B Lancer, stationnés sur la base d'El-Udeid au Qatar, ainsi que trois navires déployés dans la mer Rouge, rapporte la chaîne CNN citant des sources militaires.
Les sources de la CNN ne précisent pas d'où ont décollé les B-1B, or, la chaîne rappelle les images diffusées par les média début avril qui montraient des bombardier arriver au Qatar.
De son côté, le ministère britannique de la Défense a précisé que le Royaume-Uni avait impliqué dans les frappes quatre avions de combat Tornado GR4 dotés de missiles Storm Shadow d'une portée de 400 km. L'aviation a décollé depuis la base de la Royal Air Force Akrotiri à Chypre pour frapper des sites à Homs, où à en croire Londres auraient été stockées des armes chimiques.
Paris a pour sa part utilisé dans l'attaque trois frégates multimissions FREMM, une frégate anti-aérienne et une frégate anti-sous-marine. Les frégates étaient équipées de lanceurs de missiles MdCN (missile de croisière naval) dont la portée atteint 1 000 km. Cinq Rafale, quatre Mirage 2000-5, et deux avions de détection AWACS ont également été engagés. Selon Reuters, une frégate FREMM a tiré trois missiles et les Rafale en ont lancé neuf.
La France a par ailleurs diffusé sur Twitter des images montrant le décollage de Rafale pour participer à l'opération en Syrie.
Justifiant ses actions, Washington et ses alliés ont affirmé que les frappes étaient une riposte à l'attaque chimique présumée dans la ville de Douma.
Les autorités syriennes ont toujours démenti cette attaque alors que le ministère russe de la Défense a déclaré qu'il s'agissait d'une mise en scène.