Le journaliste russe Evguéni Primakov a pris la parole à la suite des frappes contre Damas effectuées dans la nuit du 13 au 14 avril par la coalition internationale sous la houlette des États-Unis.
«Je ne suis pas du tout sûr qu'il s'agisse d'une action isolée. En outre, je suis pessimiste de nature et je suppose qu'il est très probable que cela se poursuive», a-t-il indiqué à Sputnik.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont attaqué dans la nuit du 13 au 14 avril des sites d'infrastructures militaires de la Syrie. Cette coalition tripartite a tiré plus de 100 missiles (l'année dernière, l'aérodrome militaire syrien de Shayrat avait déjà été attaqué par 59 missiles) dont la plupart ont été abattus à l'approche de leurs objectifs.
Auparavant, Washington, Londres et Paris avaient déclaré que les frappes étaient une riposte à l'attaque chimique présumée dans la ville de Douma.
Les autorités syriennes ont toujours démenti cette attaque et le ministère russe de la Défense a déclaré qu'il s'agissait d'une mise en scène.