«Les pays qui nous ont imposé cet embargo essayent tout le temps de nous provoquer, de porter atteinte à notre souveraineté et de nous soumettre, et c'est ce que le Qatar n'acceptera jamais», a ajouté le ministre en soulignant que «cet embargo et cette crise n'ont pas lieu d'être. Cette dernière a commencé par un incident futile, il s'agit d'une attaque électronique et un crime contre notre gouvernement en ciblant l'agence de presse du Qatar. Cela montre que les causes de la crise sont fragiles et sans fondement, et les tentatives d'isoler le Qatar ne sont pas la solution».
À propos du reproche fait à Doha concernant ses relations avec Téhéran, le ministre a expliqué que «cette accusation est drôle, même s'ils accusent le Qatar d'entretenir des relations privilégiées avec l'Iran. Et pour cause, pourquoi les Émirats arabes unis entretiennent-ils des relations commerciales avec Téhéran équivalant à environ 96% du volume des échanges commerciaux entre les pays du Golfe et l'Iran? Alors que le Qatar a une relation commerciale de seulement 50 millions de dollars avec ce pays».
«Le Qatar et l'Iran sont voisins, et les deux pays gèrent ensemble un champ gazier en commun. Cependant nous n'avons pas de relations spéciales avec Téhéran, au contraire, nous avons de nombreuses différences avec ses politiques dans la région, en particulier en Syrie», a-t-il ajouté.
Et de conclure, concernant le projet saoudien du «canal Salwa», dont la mise en œuvre transformera le Qatar en une île, le ministre qatari a fait savoir que «ces questions sont sans valeur et ne méritent pas d'être commentées».
En juin dernier, l'Arabie saoudite, l'Égypte, les Émirats arabes unis et Bahreïn ont rompu leurs relations avec le Qatar, en l'accusant de soutien au terrorisme. Les tentatives du Koweït de réconcilier ces pays ont échoué.