Les 21 ministres ont réaffirmé «le droit de l'État palestinien à établir sa souveraineté sur tous les territoires palestiniens occupés en 1967, y compris Jérusalem-Est, ainsi que sur son espace aérien, ses eaux territoriales et ses frontières».
Les responsables arabes ont aussi «refusé et fermement condamné la décision des États-Unis de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël et d'y transférer leur ambassade. Celle-ci est une violation du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations unies. Comme elle remet en cause l'avis de la Cour de justice internationale concernant le mur de séparation». Ils ont également fustigé «la politique illégale de colonisation israélienne sous toutes ses formes sur tous les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Jérusalem-Est y compris».
Les diplomates arabes ont renouvelé en outre «leur attachement à la paix comme choix stratégique et comme solution unique au conflit israélo-palestinien, et ce conformément à l'initiative de paix arabe de l'année 2000, en prenant en compte tous ses éléments».
Les travaux de la réunion du conseil de la Ligue des États arabes auquel prennent part les ministres des affaires étrangères ont débuté jeudi à Riyad. Plusieurs questions politiques, diplomatiques et sécuritaires, en particulier les graves développements concernant la ville sainte de Jérusalem, la sécurité dans les pays arabes, les défis économiques et sociaux, sont au menu des discussions. Les ministères examinent également les développements des crises politiques et sécuritaires en Syrie, en Libye et au Yémen.