«Le gouvernement saoudien soutenu par les États-Unis a fourni des preuves très claires que l'Iran a fourni des missiles aux Houthis ou au moins les a aidés à construire des roquettes au Yémen. Mais le problème est que, bien que les preuves qu'ils ont fournies soient assez convaincantes, nous voulons toujours une évaluation plus neutre, une évaluation qui n'est pas faite par un pays en conflit avec l'Iran», a-t-il ajouté en soulignant que «la confirmation finale doit provenir d'un groupe qui a accès aux documents et peut effectuer une évaluation appropriée».
Concernant la possibilité que les Houthis acquièrent des missiles balistiques à longue portée, l'expert a affirmé qu'il serait «très improbable qu'ils aient des missiles à longue portée, car il est peu probable que ce genre de technologie soit disponible. Seul l'Iran peut l'obtenir». «Ce que les Houthis font maintenant, du moins de leur point de vue, c'est la revanche de l'Arabie Saoudite. C'est une sorte d'action mutuelle et je ne vois pas pourquoi ils ont besoin de missiles qui dépassent Riyad», a-t-il signalé.
Le chef de file des houthis yéménites Saleh Ali al-Sammad a promis, le 10 avril, que les unités rebelles tireraient désormais des missiles sur l'Arabie saoudite de façon quotidienne.
Une coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite intervient depuis mars 2015 dans le conflit qui ravage le Yémen voisin contre les rebelles houthis, en soutien aux forces loyales à Abdrabbo Mansour Hadi, le Président yéménite reconnu par la communauté internationale.