Les États-Unis sont ouvertement hostiles à la Syrie et à l'humanité tout entière, a affirmé ce mercredi le gouverneur de Homs, Talal Barazi, devant des journalistes russes, évoquant les menaces proférées par Washington de lancer d'éventuelles frappes militaires contre le pays.
«Ils [les États-Unis, ndlr] sont les ennemis de la Syrie et les ennemis de l'humanité. Ils ne cessent de parler d'opération militaire et de frappes balistiques contre la Syrie et le peuple syrien», a-t-il indiqué à la presse à l'issue d'une rencontre avec une délégation parlementaire russe qui séjourne à Homs.
Et d'ajouter:
«Mais nous avons prouvé que nous sommes capables de faire face à cette agression.»
«De notre côté, nous continuerons de faire tout notre possible au nom de la paix, du rétablissement de la stabilité et du redressement de la Syrie. Aujourd'hui, c'est le plus important pour nous», a poursuivi Talal Barazi.
Au cours des derniers jours, la situation en Syrie s'est sérieusement tendue. Selon les pays occidentaux, une attaque chimique présumée a eu lieu le 7 avril dans la ville de Douma, près de la capitale syrienne. La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma publiées par les «Casques blancs» sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces «intox» est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.
Damas a qualifié les accusations contre l'armée syrienne liées aux armes chimiques d'ennuyeuses et de non convaincantes. La partie syrienne a plus d'une fois souligné que tout son arsenal chimique avait été évacué du pays en 2014 sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).