Les rumeurs circulant autour d’une attaque chimique présumée dans la ville syrienne de Douma ont fait croître le risque d’une confrontation militaire directe entre la Russie et les États-Unis, risque qui, toutefois, existait déjà, a déclaré à Sputnik une source au sein du ministère russe des Affaires étrangères.
«Naturellement qu’il existe (le risque d’une confrontation militaire directe avec les États-Unis, ndlr). Et il est plus élevé aujourd’hui qu'il ne l'était avant le 7 avril», a souligné l'interlocuteur de l'agence.
Les radicaux du groupe Jaych al-Islam ont accusé les forces gouvernementales syriennes d'avoir eu recours, samedi 7 avril, à des armes chimiques contre un hôpital de Douma, dans la Ghouta orientale. Ces allégations ont été reprises par les puissances occidentales. Le Président américain Donald Trump a estimé que la Syrie devrait «payer le prix fort pour l'attaque chimique».
Le ministère syrien des Affaires étrangères a pour sa part indiqué que les accusations portant sur l'utilisation d'armes chimiques par les forces gouvernementales étaient ennuyeuses et peu convaincantes.