Londres pourrait prendre part à l'opération militaire en Syrie organisée en réaction à la présumée attaque chimique du 7 avril à Douma, une banlieue de Damas, a affirmé mercredi la chaîne de télévision britannique BBC.
«Theresa May serait prête à se joindre aux hostilités contre le Président Bachar el-Assad sans l'accord préliminaire du Parlement», a indiqué la BBC citant ses propres sources.
Selon le journal The Times, la Première ministre britannique aurait dit à Donald Trump que le Royaume-Uni avait besoin de plus de preuves d'une attaque chimique présumée en Syrie avant de se joindre à une éventuelle action militaire contre ce pays.
Le Président américain avait promis lundi de décider sous 24 ou 48 heures quelles mesures les États-Unis prendraient en réaction à l'emploi d'armes chimiques présumé en Syrie. Le Foreign office a annoncé mardi que Theresa May, Donald Trump et Emmanuel Macron étaient convenus que la communauté internationale devait réagir à l'attaque chimique présumée de Douma.
En août 2013, les parlementaires britanniques avaient voté contre la participation de Londres aux frappes aériennes contre la Syrie, mais le vote du parlement n'est pas obligatoire lorsqu'il s'agit de ce type de dossiers. La décision de participer ou non à des opérations militaires relève du Premier ministre britannique.