Les proches des victimes de l'attentat du 9/11 envisagent d'accroître la pression sur les agences de sécurité US en vue de pousser ces dernières à rendre publiques plus d'informations susceptibles de prouver la complicité de Riyad dans l'attaque contre le World Trade Center, relate l'agence AP.
Des centaines de proches des victimes de l'attentat et de ses survivants, ainsi que plusieurs corporations, ont porté plainte en justice contre le gouvernement saoudien dont des employés auraient selon eux aidé les auteurs de l'attaque. L'Arabie saoudite dément toujours toute implication dans l'attentat du 11 septembre.
Sur 19 terroristes ayant pris part dans l'attaque, 15 était Saoudiens. Selon le rapport d'une commission nationale US, ni le gouvernement saoudien, ni aucun de ses responsables haut placés n'a fourni d'assistance financière aux organisateurs de l'attentat, mais il est «probable» que des associations caritatives financées par Riyad leur ont apporté cette assistance.
La demande saoudienne de non-lieu concernant les poursuites lancées dans le cadre des attentats du 11 septembre a été rejetée par un juge new-yorkais fin mars.
Dans un entretien accordé à Sputnik, l'avocat des proches des victimes du 11 septembre Andrew Maloney a affirmé que de nombreux éléments témoignaient du fait que les autorités de Riyad avaient apporté de l'aide et une assistance financière aux auteurs des attaques.