«L'Iran, en tant qu'État sponsor du terrorisme, intervient dans les affaires d'autres pays et viole les résolutions internationales», a-t-il déclaré, en expliquant que gagner «le soutien d'autres pays du monde pour contrecarrer les actions hégémoniques de Téhéran dans la région du Moyen-Orient», était le plus grand «défi» du Prince héritier du royaume des Saoud, Mohammed ben Salmane, lors de ses dernières visites à l'étranger, relate le journal Al Riyadh.
L'ambassadeur saoudien a de nouveau reproché à l'Iran de fournir aux milices rebelles Houthis des missiles balistiques pour cibler le Royaume.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a catégoriquement démenti le 28 mars 2018 dans un communiqué publié sur son site les accusations de l'Arabie saoudite selon lesquelles l'Iran aurait livré aux rebelles Houthis les missiles balistiques que ces derniers ont lancés contre deux villes saoudiennes depuis le territoire yéménite.
Emmanuel Macron, qui s'est précédemment engagé à prolonger la durée de l'accord sur le nucléaire iranien devrait effectuer fin avril la première visite d'Etat d'un dirigeant étranger à Washington pour s'entretenir avec Trump et lui proposer la «vision européenne» de cet accord.
Mohammed ben Salmane est arrivé en France le 8 avril pour rencontrer Emmanuel Macron.