Frappes contre une base militaire en Syrie, Washington et Paris démentent leur implication

© Sputnik . David B. GleasonLe Pentagone
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Le Pentagone a démenti cette nuit avoir mené des frappes aériennes contre la Syrie, affirmant qu’il soutenait les efforts diplomatiques quant à l’utilisation d’armes chimiques en Syrie et ailleurs.

Le Pentagone a déclaré dans la nuit de dimanche à lundi qu'il ne menait pas actuellement de frappes aériennes contre la Syrie.

«Pour l'heure, le ministère de la Défense ne mène pas de frappes aériennes contre la Syrie. Néanmoins nous continuons de suivre attentivement la situation et de soutenir les efforts diplomatiques qui se poursuivent afin d'engager la responsabilité de ceux qui utilisent les armes chimiques en Syrie et ailleurs», indique une déclaration du ministère.

Une source proche de l'administration américaine a confié à Sputnik que les États-Unis ne menaient pas d'opérations militaires contre la Syrie.

Homs (image de démonstration) - Sputnik Afrique
Une base aérienne syrienne visée par des missiles dont la majorité a été interceptée
Précédemment, l'agence syrienne Sana a annoncé en se référant à son correspondant sur place que la base aérienne T-4 située dans l'est de la province de Homs avait été attaquée avec des missiles, sans exclure la possibilité que la base ait été attaquée par les forces américaines. La chaîne de télévision Al-Mayadine a pour sa part informé que les missiles ayant frappé la base aérienne de Tiyas (T-4) dans la province syrienne de Homs avaient survolé le Liban depuis la Méditerranée.

Une source de Sputnik a communiqué que la défense antiaérienne syrienne avait repoussé une attaque qui n'avait pas fait de victime. Cependant l'agence Sana a fait état, par la suite, de morts et de blessés.

L'armée française a également démenti avoir bombardé la base T-4.

«Ce n'est pas nous», a déclaré le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Patrik Steiger, à l'AFP.

La veille, les Etats-Unis et la France avaient menacé de prendre des mesures contre Damas, invoquant une attaque chimique présumée qui serait survenue le 7 avril à Douma, dans la Ghouta orientale. «De nombreux morts, y compris des femmes et des enfants, dans une attaque CHIMIQUE insensée en Syrie» avait ainsi déclaré le président américain Donald Trump le 8 avril, avant de prévenir: «Il faudra payer le prix fort.»

De même, le 8 avril en fin d'après-midi, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian avait fait savoir que Paris assumerait «toutes ses responsabilités au titre de la lutte contre la prolifération chimique».

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