«Au cours de sa rencontre avec Rohani, le sujet [de l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien] a été brièvement discuté et une sortie de l'accord en vigueur a été jugée comme absolument indésirable», a-t-il précisé.
Auparavant, le Président américain avait demandé à ses alliés européens de prendre part à la révision de l'accord nucléaire avec Téhéran. En cas de refus, il avait menacé de renoncer à ce traité.
Le plan d'action conjoint sur le programme nucléaire iranien a été conclu entre Téhéran et les puissances du groupe P5+1 (États-Unis, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Russie et Chine) le 14 juillet 2015, après douze ans de crises diplomatiques et d'âpres négociations.
Qualifié à l'époque d'«historique», le texte, qui encadre les activités nucléaires iraniennes en contrepartie d'une levée progressive des sanctions frappant la République islamique, est profondément fragilisé depuis la décision de Donald Trump de ne pas certifier au Congrès que Téhéran en respecte les termes.