Pékin annonce sa position sur l’affaire Skripal

© REUTERS / Peter NichollsThe forensic tent, covering the bench where Sergei Skripal and his daughter Yulia were found, is repositioned by officials in protective suits in the centre of Salisbury, Britain, March 8, 2018.
The forensic tent, covering the bench where Sergei Skripal and his daughter Yulia were found, is repositioned by officials in protective suits in the centre of Salisbury, Britain, March 8, 2018. - Sputnik Afrique
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Toutes les parties impliquées dans l’affaire Skripal doivent au plus vite établir la vérité et renoncer à l’esprit de guerre froide et de confrontation, a déclaré mardi Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a précisé la position de Pékin relativement à l'empoisonnement de l'ex-agent double Sergueï Skripal et sa fille à Salisbury, en Angleterre, et à ses suites.

«Nous avons prêté attention à ce que les parties ne sont toujours pas arrivées à une conclusion qui aurait été reconnue par tout le monde. En riposte à l'expulsion de diplomates russes par certains pays et organisations internationales, la Russie a pris des mesures de rétorsion. La Chine estime que dans l'affaire Skripal, les parties concernées doivent établir au plus vite la vérité. Dans les conditions de l'existence de plusieurs défis globaux, les parties doivent renoncer à l'esprit de guerre froide et de confrontation et contribuer par des efforts conjoints au maintien de la paix mondiale et de la sécurité», a-t-il déclaré lors d'un briefing.

Le porte-parole a également appelé toutes les parties à résoudre toutes les contradictions existantes en se basant sur les principes d'égalité et de respect mutuel.

Investigators in protective clothing remove a van from an address in Winterslow, Wiltshire, as part of their investigation into the nerve-agent poisoning of ex-spy Sergei Skripal and his daughter, in England, Monday, March 12, 2018. - Sputnik Afrique
Si Londres ne répond pas aux questions, l'affaire Skripal n'est qu'une «provocation»
Le 4 mars dernier, l'ex-agent double Sergueï Skripal, 66 ans, et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury, au Royaume-Uni. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.

Par la suite, 18 pays de l'UE ainsi que les États-Unis, le Canada, la Norvège, l'Ukraine, l'Albanie, le Monténégro et la Moldavie ont annoncé leur décision d'expulser des diplomates russes dans le cadre de l'affaire Skripal. Le plus grand nombre de Russes a été expulsé des États-Unis, soit 48 diplomates et 12 employés de la mission russe auprès de l'Onu. Washington a par ailleurs ordonné la fermeture du consulat général russe à Seattle.

Selon les récentes informations, Ioulia Skripal est sortie du coma et son état s'améliore. Mais les diplomates russes se voient refuser de lui rendre visite bien qu'elle soit citoyenne russe.

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