L'ex commandant de la Flotte de la Baltique, Vladimir Valuev a commenté la possibilité de retrouver le sous-marin argentin San Juan, disparu en novembre dernier.
«Comme on dit, tous les moyens ont été épuisés. Il n'y a pas de signes de débris du sous-marin San Juan dans le fond dans la zone de recherches et, ce qui est le plus probable, c'est qu'ils n'apparaîtront pas», a-t-il déclaré à Sputnik.
Selon lui, la partie argentine ne va pas continuer cette opération.
«Si avec l'aide de technologies modernes, il est impossible de le trouver, l'Argentine ne pourra pas non plus le faire. Aujourd'hui, découvrir ce sous-marin est l'affaire du hasard. Et savoir quand cette occasion se présentera, personne ne peut le pronostiquer», a-t-il conclu.
Presque cinq mois après la disparition du sous-marin argentin San Juan, le navire de recherche russe Yantar (Ambre, en français) s'est officiellement retiré de la zone des recherches, étant ainsi le dernier navire étranger à abandonner l'opération, a également communiqué ce mardi l'agence de presse argentine Telam.
Selon les informations de l'agence, le Yantar a quitté la zone des recherches pour se ravitailler en essence à Montevideo et puis passer à Buenos Aires.
Ainsi, tous les navires étrangers précédemment impliqués dans cette mission ont quitté la zone des recherches située au large des côtes argentines.
Le 15 novembre, le commandement de la Marine argentine a perdu le contact avec le sous-marin diesel-électrique ARA San Juan. Il avait quitté le port d'Ushuaia avant de mettre le cap sur Mar del Plata, à 400 kilomètres au sud de Buenos Aires.
44 personnes se trouvaient à bord du sous-marin au lieu des 37 prévues normalement. Les sept personnes «en trop» n'étaient pas des sous-mariniers.
15 jours après la disparition du sous-marin, la marine argentine a annoncé la fin de l'opération de sauvetage de son équipage, ajoutant que les recherches du sous-marin se poursuivraient.