La ZEE en question concerne l'espace maritime allant de la zone frontalière du Maroc, à l'ouest de l'Algérie, jusqu'à la zone frontalière de la Tunisie, à l'est du pays, selon le quotidien El Bilad.
«D'après le droit de la mer, une ZEE est un espace maritime sur lequel un Etat côtier exerce des droits souverains en matière d'exploration et d'usage des ressources. Elle s'étend à partir de la ligne de base de l'Etat jusqu'à 200 miles marins (environ 370 km) de ses côtes au maximum. Au-delà, il s'agit des eaux internationales», précise le décret, cité par l'APS.
«Les limites extérieures de la ZEE algérienne, calculées à partir des lignes de base définies par le décret d'août 1984 sont précisées par les coordonnées exprimées dans le Système géodésique mondial (WGS 84)» ajoute le décret.
La ZEE permettra à l'Algérie «de développer encore plus la pêche dans cette zone, mais surtout d'avoir sa part dans le gaz et le pétrole qui dorment sous la méditerranée orientale, et qui aiguisent les appétits de tous les pays de la région», a expliqué le journal El Bilad.
Il est à noter que le mercredi 28 mars, le PDG de la société nationale algérienne des hydrocarbures, SONATRACH, Abdelmoumen Ould Kaddour, a annoncé que «les projets de forage en offshore au large [des deux villes côtières algériennes, ndlr] de Bejaïa et d'Oran sont au stade d'évaluation des données sismiques», dans un entretien accordé à l'APS.
Selon M. Ould Kadour, les partenaires de la Sonatrach, soit Anadarko (Etats-Unis), Total (France), Eni (Italie) et Statoil (Norvège) «sont intéressés à se joindre à Sonatrach pour pouvoir développer l'activité du forage en offshore en Algérie».
Pour rappel, l'Algérie n'est pas le seul pays «à avoir pris une telle initiative ces derniers mois», explique le site d'information Tout Sur l'Algérie, TSA. Le gouvernement marocain «avait délimité en juillet 2017 sa Zone économique exclusive au large de ses côtes, incluant notamment dans cette zone au Sud, les côtes du Sahara Occidental occupé», note le site.