La Turquie a rejeté vendredi toute médiation française en vue d'un dialogue entre Ankara et une force arabo-kurde syrienne dont des représentants ont été reçus jeudi à l'Élysée.
Emmanuel Macron a reçu jeudi une délégation des Forces démocratiques syriennes (FDS), composées de combattants arabes et kurdes syriens, et les a assurées du «soutien de la France». Il a assuré les FDS du «soutien de la France, en particulier pour la stabilisation de la zone de sécurité au nord-est de la Syrie, dans le cadre d'une gouvernance inclusive et équilibrée, pour prévenir toute résurgence de Daech dans l'attente d'une solution politique au conflit syrien», selon l'Elysée.
L'armée turque mène depuis le 20 janvier l'opération Rameau d'olivier contre les Kurdes à Afrine, dans le nord de la Syrie. Cette région est contrôlée par les Unités de protection du peuple kurde (YPG) que la Turquie considère comme terroristes. Des unités de l'Armée syrienne libre (ASL) prennent également part à l'opération.
Damas a condamné les activités turques dans le canton d'Afrine, rappelant que ce territoire était une partie intégrante du territoire syrien. Moscou a appelé toutes les parties à la retenue et au respect de l'intégrité territoriale de la Syrie.