«Parallèlement à la tenue de l’opération turque Bouclier de l’Euphrate, a été effectué le nettoyage d’Alep-Est. L’opération de forces armées turques à Afrine a coïncidé avec le début de la libération progressive de la Ghouta, une des régions stratégiques cruciales pour Damas. Il est évident, que ces processus sont liés», a constaté l’interlocuteur de l’agence.
Et d’ajouter qu’il était certain que la Ghouta était extrêmement importante pour les États-Unis et Israël sur le front du sud. «En conséquence, le nettoyage de la Ghouta signifie la capitulation complète de ces deux acteurs dans cette direction et l’arrêt de l’activité des groupes radicaux locaux», explique-t-il.
Il estime en outre que l’attitude d’Ankara sur l’évaluation des événements dans cette région aurait été bien différente si la Turquie n’avait pas fait preuve de volonté politique pour s’entendre avec la Russie et l’Iran au sujet de la Syrie.
«Il s’agit de la région où sont concentrées les plus importantes organisations syriennes et des milliers de radicaux armés. Nous avons pu constater auparavant que lors des tentatives de l’armée syrienne pour mener une opération de percée où que ce soit, des centaines de radicaux d’Idlib attaquaient les zones qu’elle contrôle», ce qui n’est pas le cas actuellement, a-t-il indiqué.
Et d’espérer que le sommet des chefs des États turc, iranien et russe, prévu le 4 avril à Istanbul ouvrira de nouvelles perspectives pour le processus de règlement de la crise en Syrie.