«Un nouveau spectacle» avec l'emploi d'armes chimiques se monte en Syrie

© REUTERS / Ammar AbdullahLa ville d'Idlib
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Les terroristes préparent une attaque chimique dans la province syrienne d'Idlib, d'après le représentant permanent de la Syrie auprès de l'Onu Bachar al-Jaafari.

Une nouvelle «mise en scène d'un incident» avec l'emploi d'agents toxiques peut prochainement avoir lieu dans la province syrienne d'Idlib, à la frontière entre la Syrie et la Turquie, a déclaré mardi le représentant permanent de la Syrie auprès de l'Onu Bachar al-Jaafari.

«Les États sponsors des terroristes leur ont donné des instructions pour employer de nouveau des armes chimiques», a indiqué M.Al-Jaafari lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu.

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Selon M.Al-Jaafari, il s'agit d'une attaque au gaz contre les civils.

La représentation syrienne auprès des Nations unies a remis lundi des informations à ce sujet au président du Conseil de sécurité de l'Onu.

«Cette démarche théâtrale organisée avec la participation de plusieurs pays et des Casques blancs, sera couverte par les médias occidentaux», a indiqué le diplomate.

D'après lui, les personnes intoxiquées aux gaz seront transférées vers des hôpitaux israéliens.

«Imaginez quels témoignages nous entendrons des médecins israéliens? Ce sera un nouveau spectacle monté aux alentours d'Idlib»,a noté l'ambassadeur.

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Les pays occidentaux ont à plusieurs reprises accusé les autorités syriennes d'avoir mené des attaques chimiques qui auraient fait des centaines de morts sur le terrain. Ainsi, l'opposition syrienne a annoncé, le 4 avril 2017, qu'une attaque aux armes chimiques avait fait 80 morts et 200 blessés à Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib, accusant les troupes gouvernementales syriennes d'être à l'origine de cette dispersion chimique. Le commandement syrien en a rejeté la responsabilité sur les djihadistes et leurs alliés.

Les autorités syriennes ont rappelé qu'elles n'avaient jamais utilisé d'armes chimiques contre les civils et les terroristes et que l'arsenal chimique syrien avait été retiré du pays sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Damas a officiellement confirmé sa volonté de contribuer à toute enquête sur le recours aux armes chimiques en Syrie et avait demandé à plusieurs reprises que des experts de l'OIAC soient envoyés à Alep, à Khan Cheikhoun et dans la Ghouta orientale. Toutefois, ces sollicitations ont été à chaque fois rejetées sous prétexte que les zones en question n'étaient pas sûres.

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