L'interlocuteur de l'agence a rappelé que l'auteur de l'attaque figurait sur la liste des personnes soupçonnées de liens avec l'islam radical depuis l'attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo.
Selon lui, à l'heure actuelle, plus de 20.000 extrémistes musulmans sont présents sur cette liste, alors que la police française n'est pas en mesure de surveiller chacun d'entre eux. Il s'agit bien d'un «chiffre énorme» qui ne pourrait toutefois constituer que la «pointe de l'iceberg», affirme-t-il.
Dans le même temps, la France doit arrêter l'afflux d'argent en provenance de l'Arabie saoudite, du Qatar, des Emirats arabes unis, du Koweït, du Maroc et de l'Algérie, qui financent la construction des mosquées en France, conclut le militant.
Vendredi 23 mars, Radouane Lakdim, Français d'origine marocaine fiché S, a mené plusieurs attaques à Carcassonne et Trèbes (Aude), avant d'être abattu par le GIGN dans un Super U. Il s'était présenté comme «un soldat» du groupe djihadiste Daech*, qui a revendiqué l'attentat.
*Organisation interdite en Russie