En Égypte, les habitants ont commencé à voter lundi 26 mars dans le cadre de la présidentielle qui s'étale sur trois jours, jusqu'à mercredi. Selon la législation, le Président est élu pour quatre ans par un vote à bulletin secret et au suffrage direct. Il ne peut être réélu qu'une seule fois. Sur les 92 millions d'habitants, 59 millions ayant le droit de vote sont appelés aux urnes.
Le Président sortant Abdel Fattah al-Sissi se présente pour un second mandat face à un seul adversaire, Moussa Mostafa Moussa, chef d'un parti peu connu, El Ghad.
À la veille des élections, le Président a présenté un compte rendu de ses activités durant ce premier mandat. Il a évoqué la construction intensive de logements, de routes et de centrales électriques, les travaux dans la nouvelle capitale, l'aménagement du canal de Suez et le renforcement de la capacité défensive du pays grâce à l'achat de matériels militaires modernes.
Le second candidat, Moussa Mostafa Moussa, a précédemment déclaré son soutien à Abdel Fattah al-Sissi. Il a indiqué qu'il avait décidé de se présenter à la présidentielle après le refus de plusieurs politiques de participer aux élections. Il a souligné qu'un simple référendum n'était pas souhaitable et qu'il avait décidé de participer à la course présidentielle.
L'élection est souvent critiquée pour l'absence de concurrence politique et la situation reste tendue. Ainsi, deux jours avant la présidentielle, un attentat a été commis dans la deuxième ville du pays après Le Caire, Alexandrie. La police égyptienne avait précédemment annoncé avoir arrêté plusieurs groupes extrémistes qui, selon elle, préparait des attentats à la veille de l'élection.
Selon la législation, la Commission électorale doit annoncer les résultats définitifs dans les cinq jours qui suivent la clôture du vote.
* Organisation terroriste interdite en Russie