La «guerre diplomatique» mène inévitablement à une montée des tensions mais la Russie ne se laissera pas faire, a déclaré lundi le parlementaire russe Alexeï Tchepa.
La décision concernant les mesures de rétorsion à prendre relève de la compétence de la direction politique de la Russie, a-t-il indiqué, commentant l'expulsion de diplomates russes des États-Unis, du Canada, de France, d'Allemagne, de Lituanie, de Lettonie, l'Italie, du Danemark, de Pologne et d'Ukraine.
Pour le sénateur, l'affaire Skripal est une provocation conjointe et «le fruit de décisions communes» des Britanniques et des Américains.
Donald Trump aurait subi une pression après avoir félicité Vladimir Poutine à l'occasion de sa réélection au poste de chef de l'État russe, selon lui.
Un ancien colonel des services de renseignement militaires russes, Sergueï Skripal, et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients le 4 mars dernier aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves tangibles pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.