«En consultant en 1998 la nouvelle version de la bibliothèque de spectres publiée par le Bureau des standards des États-Unis, nous y avons remarqué une substance qui présentait un intérêt, car c'était un organophosphate qui devait posséder un fort effet meurtrier. Et maintenant on se rend compte qu'à en juger par le nom de cette substance, c'était bien ce gaz A234 ou Novitchok», a déclaré le chercheur à la chaîne Rossiya 1.
Toujours selon lui, les éditions ultérieures de la bibliothèque de spectres ne portaient aucune mention de cette substance énigmatique.
M.Rybaltchenko a en outre estimé que les spécialistes britanniques avaient eu recours à l'atropine pour sauver M.Skripal et sa fille.
«L'atropine est un antidote bien connu, mais de toute évidence il n'a pas produit l'effet escompté», a indiqué le chimiste.
Le 4 mars dernier, Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves tangibles pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.