Descendus dans la cité d'Ozanam où habitait le terroriste de Trèbes Radouane Lakdi, des journalistes de plusieurs médias français, dont France 3 et BFM TV, se sont retrouvés entourés pas un groupe de jeunes agressifs qui n'ont pas hésité à passer à l'acte pour les faire partir. Quelques heures plus tard, des images de la cité et de l'agression qui y est survenue sont apparues sur le Web.
VIDEO⚡️Une #racaille de la cité du terroriste islamiste #RadouaneLakdim donne un violent coup de #poing👊 à un #journaliste venu faire un reportage, après lui avoir lancé: «Cassez-vous ou je vais vous tuer là! Casse-toi ou je vais t'éclater!»#Trèbes #Carcassonne pic.twitter.com/qYZzqU0iMC
— fandetv ن 🙂 (@fandetv) 24 марта 2018 г.
Plusieurs représentants des médias agressés ont partagé les détails de cet accueil violent. Yann Bouchez du Monde a fait état sur Twitter d'altercations avec de jeunes habitants d'Ozanam: «T'es journaliste? Barre-toi d'ici ou je te casse les jambes».
Tu sens que la paix, l'amour et la tolérance sont les maitres-mots dans cette cité à #Carcassonne… pic.twitter.com/KLV9x8Gpzi
— Léa ن 🇫🇷 (@LeaFrct) 24 марта 2018 г.
Quartier #Ozanam via @GoogleStreeets où les journalistes parisiens @lemondefr se sont fait agresser…et après on s’étonne!! #Trèbes #ArnaudBeltrame #RadouaneLakdim pic.twitter.com/YdaA5VAL2x
— lugdulu (@lugdulu67) 25 марта 2018 г.
Le journaliste de France 3 Marc Dana a de son côté raconté que les jeunes avaient commencé à les «bousculer et à prendre nos pieds de caméras en les lançant sur nous».
Allez sur google et tapez cité #Ozanam de #Carcassonne là où habitait le terroriste #RedouaneLakdim
— Olivier Dupont (@17Novembre1796) 25 марта 2018 г.
Vous verrez des tags favorables à l'#EtatIslamisque, pro armes de guerres et pro palestinienshttps://t.co/kXdOIq2rRn#TerritoiresSousOccupations#ImpérialismeIslamique pic.twitter.com/Acz4XUEAYx
Français d'origine marocaine de 25 ans, Radouane Lakdim, fiché S, a mené plusieurs attaques vendredi 23 mars à Carcassonne et Trèbes (Aude), avant d'être abattu par le GIGN dans un Super U. Il s'était présenté comme «un soldat» du groupe djihadiste Daech*, qui a revendiqué les attaques.
*Organisation terroriste interdite en Russie.