«Nous avons finalement la preuve irréfutable de l'existence d'éminences grises utilisant des coups tordus en vue de manipuler les élections. Mais ces personnes n'opèrent pas depuis Moscou (…). Au contraire, ce sont des Britanniques, des promus d'Eton (…) et ils entretiennent des liens étroits avec sa Majesté», a publié Julian Assange sur Twitter, en reprenant les propos du magazine écossais Bella Calledonia. L'article en question se penche sur le scandale actuel autour de Facebook.
“We finally have the most concrete evidence yet of shadowy actors using dirty tricks in order to rig elections. But these characters aren’t operating from Moscow… Instead, they are British, Eton educated,… and have close ties to Her Majesty…” https://t.co/14nQXGa90H
— Julian Assange ⌛ (@JulianAssange) 23 марта 2018 г.
Facebook est au cœur d'un scandale retentissant et est déjà visé par des enquêtes et des plaintes des deux côtés de l'Atlantique, après la révélation le week-end dernier du fait que Cambridge Analytica (CA) avait utilisé des données personnelles de 50 millions d'utilisateurs du site — via une application de tests psychologiques mise au point en 2013 par le psychologue Alexandre Kogan — pour les utiliser à des fins politiques.
Mark Zuckerberg a répété mercredi que M. Kogan avait assuré à Facebook en 2015 avoir effacé ces données, mais que cela s'est ultérieurement révélé faux.
Les données personnelles constituent le cœur du modèle économique de Facebook, car elles permettent de cibler les publicités et autres démarchages, qu'elles soient commerciales ou politiques.