La décision des États-Unis de dénoncer unilatéralement le traité AMB a mis en danger la stabilité et la sécurité internationales, a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, dans une interview pour la chaîne russe RT.
«Depuis ce moment [le retrait des États-Unis du traité ABM, ndlr] la Russie n'a pas été qu'à une seule reprise la cible d'efforts visant la neutralisation du potentiel nucléaire du pays», a déclaré M. Peskov.
Dans le même temps, la Russie a proposé à plusieurs reprises des concessions mutuelles et une coopération afin de garantir la stabilité internationale, sans pour autant recevoir de réponse.
«Par conséquent, la Russie n'avait d'autre choix que de montrer qu'indépendamment des conditions et malgré les efforts de nos collègues occidentaux de créer un "bouclier antimissile", la Russie serait capable de maintenir le système de dissuasion mutuelle», a résumé le porte-parole du Kremlin.
En 2001, Washington a unilatéralement dénoncé le traité ABM conclu entre les États-Unis et l'URSS en 1972, accord limitant la possibilité de déployer des systèmes de défense antimissile.