Une nouvelle version des circonstances de la mort de la journaliste a été avancée par Madsen lors de la deuxième journée de son procès qui se déroule à Copenhague. Cette fois-ci, il assure qu’elle est morte par asphyxie en respirant des gaz d’échappement à bord du Nautilus. En proie à la panique sous l’emprise de ces mêmes gaz, il a cherché un moyen pour se débarrasser du cadavre.
Comme il l’affirme, il a porté plusieurs coups au corps de la journaliste avec un tourne-vice «pour que les gaz ne s’accumulent pas à l’intérieur». Il nie avoir été guidé par un élan érotique ou sexuel et avoir gardé les sous-vêtements de la victime comme trophée.
À la question de la justice de savoir pourquoi il les avaient donc regardées, l’accusé a répondu que pendant le démembrement il s’est souvenu du film Seven (de David Ficher). Selon lui, la décapitation joue un rôle clé dans les sujets des films hollywoodiens.
Rappelons que l'inventeur danois a été officiellement inculpé le 16 janvier de l'assassinat de la journaliste Kim Wall, dont il nie toujours avoir été l'auteur.
L'enquête a été lancée en août après la disparition de la journaliste suédoise, qui a été vue pour la dernière fois à bord du sous-marin Nautilus en compagnie de son concepteur. Peter Madsen est détenu depuis le mois d'août. Il sera jugé à partir du 8 mars prochain et le procès devra prendre fin le 25 avril.
En octobre et en novembre, d'autres membres du corps de la Suédoise ont été repêchés. La police n'a alors détecté aucun signe de fracture sur le crâne de Wall. Madsen, qui a fini par reconnaître avoir démembré la journaliste, nie toujours son implication dans le meurtre.