«Nous n'avons pas encore déterminé s'il s'agit d'un bras droit ou gauche ni à qui appartient le bras. Mais nous supposons qu'il a trait à l'affaire du sous-marin», a déclaré le chef de la police criminelle de Copenhague Jens Møller Jensen.
Rappelons que le tronc lesté de métal de Kim Wall, dont les membres et la tête avaient été délibérément sectionnés, a été découvert par un cycliste dans la baie de Koge le 21 août, 11 jours après sa disparition. La dernière fois qu'elle a été vue en vie, la femme se trouvait à bord du sous-marin UC3 Nautilus appartenant à Peter Madsen qu’elle voulait interviewer.
Peter Madsen, soupçonné d’avoir tué, puis démembré la journaliste, a dans un premier temps déclaré avoir laissé la femme au bout de l'île de Refshaleoen, à Copenhague, dans la soirée du 10 août. Ensuite, il a reconnu qu’elle était morte accidentellement à bord de son submersible après avoir reçu un coup d'écoutille sur la tête. L'inventeur avait assuré qu’après l’«accident» il avait jeté le corps de Wall à la mer sans le démembrer. Le 30 octobre, après que la police a découvert le crâne et les jambes de la journaliste, l’inventeur a encore une fois changé de version et a reconnu avoir démembré le corps de cette dernière à bord de son sous-marin Nautilus.
Les dates du procès ont été fixées à mars et avril 2018.