L’exode des civils depuis la Ghouta orientale, cette banlieue est de Damas occupée par des groupes radicaux, se poursuit. Leur arrivé dans les territoires contrôlés par les troupes gouvernementales s’accompagne d’un flot de récits sur les horreurs et les peines qu’ils ont vécues sous le joug des islamistes.
«Les radicaux de la Ghouta ont tué mon mari car il a refusé de lutter de leur côté et a annoncé son intention de quitter la région pour la zone contrôlée par l’armée syrienne», témoigne à Sputnik Oum Khaled qui a réussi à fuir par un des couloirs humanitaires en compagnie de ses deux enfants.
De nombreux habitants de la Ghouta ont indiqué au correspondant de Sputnik qu’au début il était quasi-impossible de quitter l’enclave contrôlée par les radicaux qui les menaçaient de mort. Pour que la première tentative soit réussie, des personnes ont formé un groupe et se sont dirigés vers un couloir humanitaire, malgré les tirs, indiquent-ils.