«Jet d'objets et utilisation d'engins pyrotechniques», «perturbations de la foule», «escaliers bloqués» et, plus grave, «comportement raciste»: selon une source interne à l'UEFA citée par le quotidien L'Equipe, sont reprochées au public de l'Olympique lyonnais la présence de symboles nazis dans le stade, des salutations nazies et l'agression d'un supporter de couleur.
Le dossier ne sera étudié par l'instance disciplinaire de l'UEFA que le 31 mai, et fait planer sur la tête de l'OL une lourde épée de Damoclès.
En avril dernier, le club avait en effet déjà été condamné à une exclusion de toute compétition européenne avec sursis — avec période probatoire de deux ans — à la suite de graves débordements survenus en amont du match d'Europa League contre Besiktas disputé en avril 2017 au Groupama Stadium (à l'époque nommé Parc OL).
Ces incidents posent en tous cas la question de la sécurité lors de la finale de l'Europa League, qui se tiendra dans ce même Groupama Stadium le 16 mai. Le stade construit dans la perspective de l'Euro 2016 avait toutefois accueilli plusieurs matches de la compétition continentale, sans que s'y produise d'incident notable.