Titré, «A Smooth Exit from Eternal Inflation» («Une sortie lisse de l'inflation éternelle», en français), l'article a été co-écrit avec le spécialiste de l'Université catholique de Louvain, Thomas Hertog.
Dans ce papier, que M. Hawking a terminé sur son lit de mort, les deux scientifiques discutent l'idée qu'il serait possible de mesurer d'autres univers en utilisant un détecteur sur un vaisseau spatial.
«L'idée intrigante dans le papier de Hawking est que [le multivers] a laissé son empreinte sur le rayonnement de fond qui imprègne notre univers et nous pourrions le mesurer avec un détecteur sur un vaisseau spatial», a commenté le professeur de cosmologie, Carlos Frenk ayant, par ailleurs, avoué qu'il était auparavant impossible de mesurer d'autres univers.
Si M. Hawking était toujours en vie, cette découverte aurait pu le mettre en lice pour un prix Nobel, quelque chose qu'il n'a jamais pu atteindre, souligne le Daily Mail.
«Il a souvent été nominé pour le prix Nobel qui aurait dû lui être attribué. Maintenant, il ne pourra plus jamais l'obtenir», a également déclaré Thomas Hertog.
Comme le souligne M. Hertog, cette recherche «transformera l'idée de multivers dans une construction scientifique en cours de vérification».
Stephen Hawking, réputé pour ses travaux sur les trous noirs, la cosmologie quantique et ses livres de vulgarisation sur les mêmes sujets, est mort le 14 mars à l'âge de 76 ans.
Connu du grand public à la fois pour son livre «Une brève histoire du temps» et pour la maladie de Charcot dont il souffrait, Stephen Hawking a également été professeur de mathématiques à l'Université de Cambridge de 1980 à 2009.