L'Occident a exercé des pressions sans précédent sur la Russie avant l'élection présidentielle qui s'est déroulée aujourd'hui, a déclaré la Présidente du Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement) Valentina Matvienko à la chaîne russe de télévision Pierviy Kanal.
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«Des pressions politiques et économiques sans précédent ont été exercées. Apparemment, on ne s'attendait pas à ce que les candidats bénéficient d'un tel soutien aux élections qui allaient se tenir», a-t-elle indiqué.
«Mais ce n'est pas possible de manipuler les Russes, qui ont resserré leurs rangs et se sont unis contre ces pressions», a-t-elle souligné.
Selon la sénatrice, toutes ces actions visent à contenir l'influence politique et économique de la Russie dans le monde.
L'élection présidentielle russe a eu lieu le 18 mars dans les 85 entités fédérales du pays, dans plus de 97.300 bureaux de vote en Russie et dans 401 bureaux de vote à l'étranger.
Sergueï Skripal, un ancien colonel des services de renseignement militaires russes, ainsi que sa fille Ioulia, ont été retrouvés inconscients le 4 mars 2018 aux abords d'un centre commercial de Salisbury, au Royaume-Uni. Selon les enquêteurs britanniques, ils ont été empoisonnés par l'agent neurotoxique A-234.
Le 11 mars, la Première ministre britannique Theresa May a accusé la Russie d'être impliquée dans l'empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille, sans toutefois présenter de preuves tangibles pour appuyer ses allégations.